Annulation de l’examen de fin d’études secondaires

Déclaration de clôture

La pétition publique n°1539 est clôturée, le 28-10-2020

Motivation de la clôture: Demande concernant le reclassement en pétition ordinaire restée sans suite

Demande concernant la poursuite de l'instruction de la pétition reclassée en pétition ordinaire

Le seuil des 4500 signatures n'est pas atteint pour la pétition publique n°1539, le 16-09-2020 - Nombre de signatures après validation: 638

Signatures électroniques validées: 638

En raison de la suspension de la collecte de signatures sur papier pendant la durée de l'état de crise, la période de signature pour la collecte des signatures sur papier débute le 24.06.2020 et finit le 04.08.2020 à 23:59

La période de signature de la pétition publique n°1539 est clôturée, le 29-05-2020 - Nombre de signatures électroniques avant validation: 638

La pétition publique n°1539 est ouverte à signature, le 17-04-2020

La pétition publique n°1539 est déclarée recevable par la Conférence des Présidents, le 15-04-2020

Recevabilité: recevable

Date de début de la période de signature: 17-04-2020 à 0h00

Date de fin de la période de signature: 28-05-2020 à 23h59

La Commission des Pétitions a donné un avis favorable au sujet de la pétition publique n°1539, le 14-04-2020

Avis de la Commission des Pétitions: favorable

La pétition publique n°1539 est déposée, le 27-03-2020

Intitulé de la pétition: Annulation de l’examen de fin d’études secondaires

But de la pétition: Annuler les examens du baccalauréat 2020 et d’attribuer les diplômes en fonction des résultats obtenus pendant l’année.

Depuis le 13 mars 2020, les écoles se trouvent fermées, et les renseignements sur l’examen de fin d’année se font rares. En effet, alors que les gouvernements de certains pays comme l’Angleterre ou encore les Pays-Bas ont pris promptement la décision d’annuler les examens de fin d’année et d’attribuer les diplômes en fonction des résultats obtenus pendant l’année, la situation au Luxembourg reste floue.

Motivation de l'intérêt général de la pétition: 1. À cette période déjà effroyable par le virus, s’ajoute le manque d’informations et surtout les directives contradictoires des professeurs. Certains se contentent de travaux de révision alors que d’autres insistent à continuer le programme, et il y a ceux qui ne se sont pas manifestés.

2. De plus, les techniques d’apprentissage diffèrentes d’un professeur à l’autre, laissant aux uns le temps de se préparer aux examens et laissant les autres dans un débordement de devoirs à domicile.

3. En outre, les technologies proposées par le gouvernement, comme les vidéoconférences, ne sont pas si utilisées ; laissant la plupart des élèves seuls face à une nouvelle matière ; créant une injustice entre ceux qui trouvent une assistance chez leurs proches et ceux qui n’ont personne pour les épauler.

4. D’autre part, seule la matière enseignée après le 13 mars serait à étudier pour les examens. Or, pour les devoirs en classe la matière enseignée après le 13 mars serait comprise. Difficile de trouver une logique à cela.

5. Par ailleurs, il serait très irresponsable d’entasser des centaines d’élèves dans une salle pendant plusieurs heures en espérant que le virus ne se propage pas!

6. De plus, les étudiants apportent une grande contribution à la maison et au reste de la famille dans cette situation précaire. Beaucoup d’entre eux soutiennent l’éducation de leurs frères et sœurs puisque leurs parents en sont souvent incapables. Ils s’occupent aussi des achats pour leurs grands-parents et ils participent à l’organisation quotidienne du ménage. Ceci mène à un environnement défavorable pour se préparer à l’examen de fin d’études.

7. Mais l’argument le plus marquant est leur incapacité à se concentrer sur l’école alors que le monde fait face à une pandémie. «Je veux donner à tous les élèves la possibilité d’obtenir un diplôme complet et ainsi progresser sans délai vers l’enseignement supérieur en ces temps de crise » a affirmé le ministre néerlandais de l’Éducation Arie Slob dans un communiqué. Le confinement met les étudiants dans un état d’épuisement émotionnel, partagés entre l’angoisse des examens et la gravité de la maladie qui se propage à grande vitesse et qui pourrait être fatale pour leurs parents et grands-parents. En effet, pour ceux qui voient de leurs propres yeux, leurs proches succomber de la maladie ne pourront en aucun cas se focaliser sur l’apprentissage et seraient fortement négligés.

Les étudiants ont l’impression que l’injustice du COVID 19 s’est imposée dans leur éducation, entravant leur réussite scolaire. Cette situation, qui nous dépasse tous, ne devrait pas les empêcher d’achever leur première avec succès.