Pétitionnaire: Isabelle Mines
Reconsidérer l'importance fondamentale des parents dans l'éducation de leurs enfants
But de la pétition
Devant les projets du Gouvernement, à savoir : - réduire les allocations familiales - investir ce manque à gagner dans des structures de gardes d'enfants - encourager les femmes à retourner sur le marché du travail rapidement après leur congé de maternité - introduire, à moyen terme la gratuité de l'accueil des enfants jusqu'à l'âge de 3 ans, les pétitionnaires demandent une révision de ces intentions. Si les crèches permettent aux enfants intégration et socialisation, elles sont même indispensables dans une société multiculturelle comme la nôtre. Mais les crèches ne peuvent en aucun cas se substituer aux parents. En effet, nombreux sont les parents qui ne veulent pas confier leurs enfants à la crèche ou à la maison-relais, pour les récupérer le soir après une journée épuisante. Ils veulent assumer eux-mêmes l'éducation de leurs enfants, être disponibles, avoir suffisamment de temps pour nouer les liens si indispensables pour que leurs enfants puissent se construire et devenir des adultes équilibrés. C'est ainsi que les pétitionnaires demandent au Gouvernement : - de considérer le fait qu'élever des enfants est un travail qui demande du temps, de l'énergie, une responsabilité et que ce travail ne doit être ni dévalorisé, ni pénalisé financièrement; - de reconnaître le choix des parents qui veulent assumer l'éducation de leurs enfants, toutes couches sociales confondues; - d'indemniser le parent qui quitte temporairement le marché du travail au profit de l'enfant, équivalent à l'indemnité des aidants informels; - d'encourager le choix du travail à mi-temps, du travail à temps partiel, du travail à domicile; - de réviser la flexibilité des maison-relais et d'y instaurer une gestion de la qualité ; - d'accorder le chèque-service accueil à tous les enfants; - de maintenir au moins le niveau actuel des allocations familiales pour faire face au coût de la vie chère au Luxembourg; - de proposer des aides au logement; - de revoir les aides sociales: limiter les abus d'obtention et inciter les bénéficiaires à l'intégration dans la société; - de considérer que l'investissement dans les familles est un investissement à long terme pour une société plus juste, qui permet de réduire les tensions sociales. Pour le bonheur des enfants, pour l'équilibre des parents, les pétitionnaires demandent au Gouvernement de ne pas diminuer son soutien financier aux familles et de respecter le choix de vie des parents! Car, l'équilibre des familles, n'est-il pas le fondement pour une société plus équilibrée? En vous remerciant d'avance, nous vous prions d'agréer, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l'expression de nos sentiments très distingués.
Les étapes de cette pétition
Le seuil des 4500 signatures n'est pas atteint pour la pétition publique n°373, le 14-07-2014 - Nombre de signatures après validation: 1908
FR Reclassement: à reclasser
La période de signature de la pétition publique n°373 est clôturée, le 12-07-2014 - Nombre de signatures électroniques avant validation: 1917
La pétition publique n°373 est ouverte à signature, le 30-05-2014
Lettre d'information au pétitionnaire au sujet de la période de signature avec transmission à la Commission de l'Education nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse et de la Commission de la Famille et de l'Intégration
La pétition publique n°373 est déclarée recevable par la Conférence des Présidents, le 28-05-2014
Recevabilité: recevable
Date de début de la période de signature: 30-05-2014 à 0h00
Date de fin de la période de signature: 11-07-2014 à 23h59
La Commission des Pétitions a donné un avis favorable au sujet de la pétition publique n°373, le 22-05-2014
La pétition publique n°373 est déposée, le 16-05-2014
Intitulé de la pétition: Reconsidérer l'importance fondamentale des parents dans l'éducation de leurs enfants
But de la pétition: Devant les projets du Gouvernement, à savoir :
- réduire les allocations familiales
- investir ce manque à gagner dans des structures de gardes d'enfants
- encourager les femmes à retourner sur le marché du travail rapidement après leur congé de maternité
- introduire, à moyen terme la gratuité de l'accueil des enfants jusqu'à l'âge de 3 ans,
les pétitionnaires demandent une révision de ces intentions.
Si les crèches permettent aux enfants intégration et socialisation, elles sont même indispensables dans une société multiculturelle comme la nôtre.
Mais les crèches ne peuvent en aucun cas se substituer aux parents.
En effet, nombreux sont les parents qui ne veulent pas confier leurs enfants à la crèche ou à la maison-relais, pour les récupérer le soir après une journée épuisante.
Ils veulent assumer eux-mêmes l'éducation de leurs enfants, être disponibles, avoir suffisamment de temps pour nouer les liens si indispensables pour que leurs enfants puissent se construire et devenir des adultes équilibrés.
C'est ainsi que les pétitionnaires demandent au Gouvernement :
- de considérer le fait qu'élever des enfants est un travail qui demande du temps, de l'énergie, une responsabilité et que ce travail ne doit être ni dévalorisé, ni pénalisé financièrement;
- de reconnaître le choix des parents qui veulent assumer l'éducation de leurs enfants, toutes couches sociales confondues;
- d'indemniser le parent qui quitte temporairement le marché du travail au profit de l'enfant, équivalent à l'indemnité des aidants informels;
- d'encourager le choix du travail à mi-temps, du travail à temps partiel, du travail à domicile;
- de réviser la flexibilité des maison-relais et d'y instaurer une gestion de la qualité ;
- d'accorder le chèque-service accueil à tous les enfants;
- de maintenir au moins le niveau actuel des allocations familiales pour faire face au coût de la vie chère au Luxembourg;
- de proposer des aides au logement;
- de revoir les aides sociales: limiter les abus d'obtention et inciter les bénéficiaires à l'intégration dans la société;
- de considérer que l'investissement dans les familles est un investissement à long terme pour une société plus juste, qui permet de réduire les tensions sociales.
Pour le bonheur des enfants, pour l'équilibre des parents, les pétitionnaires demandent au Gouvernement de ne pas diminuer son soutien financier aux familles et de respecter le choix de vie des parents! Car, l'équilibre des familles, n'est-il pas le fondement pour une société plus équilibrée?
En vous remerciant d'avance, nous vous prions d'agréer, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, l'expression de nos sentiments très distingués.