Publique n°375

Pétitionnaire: Carine de Paepe

Pour l'introduction d'un jour de congé légal en cas de décès d'un animal de compagnie.

But de la pétition

Pouvoir bénéficier, en tant que salarié, d'un jour de congé légal en cas de décès d'un animal de compagnie afin de pouvoir en faire le deuil. **** Adopter un être vivant, c'est s'engager, c'est accepter de prendre des responsabilités sur le long terme. L'animal de compagnie sera dépendant de son maitre/sa famille jusqu'à la fin de sa vie. L'adoptant s'engage à subvenir à tous les besoins de l'adopté. Il le nourrit, l'éduque, le protège, en prend soin, veille à sa santé, son bien-être et son bonheur, partage ses jeux, il lui consacre du temps… et de l'argent. Très rapidement, l'animal de compagnie devient un membre de la famille à part entière. Une grand complicité se développe jour après jour, un réel attachement réciproque entre le maitre/la famille et le compagnon à 4 pattes. On s’inquiète pour toute anormalité : manque d’appétit, isolement, désintérêt pour le jeu… On présente l'animal au vétérinaire au moindre problème de santé. On tient avec rigueur l'agenda de vaccinations à jour pour éviter certaines maladies. Lorsque l'animal meurt, que ce soit de maladie, de vieillesse (ou par accident), cette douloureuse perte, (qui arrive souvent après 10-15 ans pour un chien, après 15-20 ans pour un chat, plus longtemps encore pour un cheval), constitue un énorme traumatisme pour ses maîtres, c'est un véritable deuil à accomplir pour lui et pour toute la famille habituée à vivre avec l'animal. Pour les démarches à faire (faire euthanasier l'animal en fin de vie ou amener l'animal chez le vétérinaire pour faire constater son décès et le faire incinérer), on rencontre inévitablement des problèmes de temps. Le maître qui est employé professionnellement se voit obligé de prendre congé pour pouvoir accompagner son compagnon jusqu'au bout, pour pouvoir prendre le temps de lui dire au revoir, pour lui rendre un dernier hommage... L'employé qui se rend au travail malgré la situation sera de toute évidence inefficace dans le traitement de ses tâches car bien trop choqué et emporté par la douleur pour être capable de se concentrer sur son travail. Il se pourrait même, selon la profession exercée, que sa propre sécurité voire celle d'autres personnes soit mise en danger. Une solution alternative pour l'employé est alors de se "porter malade" pour la journée, avec toutes les conséquences que cela engendre. L'animal tenant une place très importante, même de plus en plus importante au sein de la famille et de notre société en général (il ne faut pas oublier qu'un animal de compagnie peut constituer une véritable thérapie pour certaines personnes en fonction de leur maladie, de leur souffrance ou de leur solitude), j'estime qu'un jour de congé légal devrait être attribué à toute personne professionnellement active (qui a partagé une certaine partie de sa vie avec un animal de compagnie et qui en a pris grand soin) lorsque cet animal décède. Des conditions précises étant bien évidemment à mettre en place afin de pouvoir bénéficier du jour de congé légal en question. Il serait aisé de retracer la durée de vie partagée entre le propriétaire et l'animal, les soins réguliers apportés à l'animal par la biais du carnet de santé et du suivi vétérinaire, de s'assurer que les taxes communales ont bien été réglées, que l'animal pucé électroniquement ou tatoué était bien déclaré au CIAD, etc. Une telle loi irait certainement dans le sens de l'intérêt général et national.

Cette pétition publique n’a pas atteint le seuil de 4.500 signatures. A la demande du pétitionnaire, elle a été transformée en pétition ordinaire. Voir pétition ordinaire.
expiré  24.10.2014
183 /4.500
4%
signatures enregistrées

Les étapes de cette pétition

Icon process
15.12.2014

La pétition publique n°375 est clôturée, le 15-12-2014

10.11.2014

Signatures électroniques validées: 183

10.11.2014

Signatures papier validées: 0

10.11.2014

Reclassement de la pétition publique, n'ayant pas atteint le seuil de 4500 signatures, en pétition ordinaire n°375, le 10-11-2014

10.11.2014

Le seuil des 4500 signatures n'est pas atteint pour la pétition publique n°375, le 10-11-2014 - Nombre de signatures après validation: 183

25.10.2014

La période de signature de la pétition publique n°375 est clôturée, le 25-10-2014 - Nombre de signatures électroniques avant validation: 184

18.09.2014

La période de signature de la pétition publique n°375 est prolongée jusqu'au 24-10-2014, le 18-09-2014

Nouvelle date de fin de la période de signature: 24-10-2014

11.09.2014

La pétition publique n°375 est ouverte à signature, le 11-09-2014

11.09.2014

Déclaration de recevabilité et transmission à la Commission du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale

10.09.2014

La pétition publique n°375 est déclarée recevable par la Conférence des Présidents, le 10-09-2014

Recevabilité: recevable

Date de début de la période de signature: 11-09-2014 à 0h00

Date de fin de la période de signature: 23-10-2014 à 23h59

08.09.2014

La Commission des Pétitions a donné un avis favorable au sujet de la pétition publique n°375, le 08-09-2014

Avis de la Commission des Pétitions: favorable

16.07.2014

Demande de précisions au pétitionnaire

20.05.2014

La pétition publique n°375 est déposée, le 20-05-2014

Intitulé de la pétition: Pour l'introduction d'un jour de congé légal en cas de décès d'un animal de compagnie.

But de la pétition: Pouvoir bénéficier, en tant que salarié, d'un jour de congé légal en cas de décès d'un animal de compagnie afin de pouvoir en faire le deuil.

 

****

Adopter un être vivant, c'est s'engager, c'est accepter de prendre des responsabilités sur le long terme.

L'animal de compagnie sera dépendant de son maitre/sa famille jusqu'à la fin de sa vie.

L'adoptant s'engage à subvenir à tous les besoins de l'adopté.

Il le nourrit, l'éduque, le protège, en prend soin, veille à sa santé, son bien-être et son bonheur, partage ses jeux, il lui consacre du temps… et de l'argent.

Très rapidement, l'animal de compagnie devient un membre de la famille à part entière.

Une grand complicité se développe jour après jour, un réel attachement réciproque entre le maitre/la famille et le compagnon à 4 pattes.

On s’inquiète pour toute anormalité : manque d’appétit, isolement, désintérêt pour le jeu…

On présente l'animal au vétérinaire au moindre problème de santé. On tient avec rigueur l'agenda de vaccinations à jour pour éviter certaines maladies.

Lorsque l'animal meurt, que ce soit de maladie, de vieillesse (ou par accident), cette douloureuse perte, (qui arrive souvent après 10-15 ans pour un chien, après 15-20 ans pour un chat, plus longtemps encore pour un cheval), constitue un énorme traumatisme pour ses maîtres, c'est un véritable deuil à accomplir pour lui et pour toute la famille habituée à vivre avec l'animal.

Pour les démarches à faire (faire euthanasier l'animal en fin de vie ou amener l'animal chez le vétérinaire pour faire constater son décès et le faire incinérer), on rencontre inévitablement des problèmes de temps.

Le maître qui est employé professionnellement se voit obligé de prendre congé pour pouvoir accompagner son compagnon jusqu'au bout, pour pouvoir prendre le temps de lui dire au revoir, pour lui rendre un dernier hommage...

L'employé qui se rend au travail malgré la situation sera de toute évidence inefficace dans le traitement de ses tâches car bien trop choqué et emporté par la douleur pour être capable de se concentrer sur son travail.

Il se pourrait même, selon la profession exercée, que sa propre sécurité voire celle d'autres personnes soit mise en danger.

Une solution alternative pour l'employé est alors de se "porter malade" pour la journée, avec toutes les conséquences que cela engendre.

L'animal tenant une place très importante, même de plus en plus importante au sein de la famille et de notre société en général (il ne faut pas oublier qu'un animal de compagnie peut constituer une véritable thérapie pour certaines personnes en fonction de leur maladie, de leur souffrance ou de leur solitude), j'estime qu'un jour de congé légal devrait être attribué à toute personne professionnellement active (qui a partagé une certaine partie de sa vie avec un animal de compagnie et qui en a pris grand soin) lorsque cet animal décède.

Des conditions précises étant bien évidemment à mettre en place afin de pouvoir bénéficier du jour de congé légal en question.

Il serait aisé de retracer la durée de vie partagée entre le propriétaire et l'animal, les soins réguliers apportés à l'animal par la biais du carnet de santé et du suivi vétérinaire, de s'assurer que les taxes communales ont bien été réglées, que l'animal pucé électroniquement ou tatoué était bien déclaré au CIAD, etc.

Une telle loi irait certainement dans le sens de l'intérêt général et national.

20.05.2014

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